
En quoi consiste votre projet et comment en avez-vous eu l'idée ?
Elisa Alory, Amélie Fondin, Morgane Leroy et Tiphaine Parâtre–Badois. Pour notre licence professionnelle, nous avions un projet tutoré de fin d’année à réaliser, et nous pouvions, en plus, bénéficier de l’accompagnement de Pépite Bretagne.
Notre projet, Eco’logik, est un atelier de team building immersif pour les entreprises, axé sur la RSE et sur le thème des corsaires afin de lier notre projet au patrimoine de Saint-Malo. Tout cela est organisé sous forme d'un escape game modulable, que nous pouvons déplacer sur les lieux de séminaire ou directement dans les entreprises pour faire participer les salarié·es.
Nous avons eu cette idée après une première phase de recherche. Nous avons constaté que ce type d'activité était très demandé par les entreprises françaises dans le cadre du tourisme d'affaires. Nous voulions proposer une activité qui ait un impact environnemental réduit. Pour aller jusqu'au bout de la démarche RSE, nous souhaitions utiliser des matériaux éco-responsables et utiliser une camionnette électrique pour nous déplacer.
Quelles ont été les grandes étapes de la conception de votre projet ?
Tout a commencé par un diagnostic territorial. Nous avons réalisé une étude de marché et un benchmark pour comprendre les besoins concrets de notre clientèle avant d'affiner notre concept. Nous avons notamment interviewé des professionnel·les du tourisme d'affaires. Nous étions un peu perdues au départ, mais les ateliers de Pépite Bretagne, chaque mardi soir, nous ont apporté des compléments de méthodologie et nous ont aidés à structurer le projet, tout comme nos responsables de formation.
Quelles compétences ce projet vous a-t-il apportées ?
Nous avons toutes des projets professionnels différents : devenir chargée de projet en tourisme d'affaires, en agence événementielle ou en hôtellerie ; ouvrir un salon de thé ; travailler dans le domaine des ressources humaines, notamment sur les enjeux RSE ; développer son entreprise de cours particuliers d’anglais.
Les compétences que nous avons développées sont toutes utiles pour nos futurs métiers : veille informationnelle, étude de marché et recherche documentaire, gestion de projet, communication et création de site internet, créativité et travail en équipe.
Comment s’est déroulée la finale de Fabrik ta Pépite et l’annonce de votre victoire ?
Nous avons d'abord passé un premier oral à midi, où nous avons présenté brièvement notre projet. C'était un défi, car nous avions beaucoup de choses à dire, et il fallait synthétiser. Cet exercice nous a été très utile.
Nous sommes arrivées à la finale avec l'envie de nous amuser, sans pression. Personne ne s'attendait à notre victoire. L'après-midi, nous avons présenté notre prototype : un site web. Le jury a apprécié notre maîtrise du sujet et que nous soyons en confiance.
Le soir, lors de l'annonce des prix, nous étions sous le choc. Notre enseignante était aussi surprise et heureuse que nous ! Nous ne pensions pas gagner, car d'autres projets étaient très prometteurs. Voir notre travail récompensé a été très gratifiant. Cela nous a redonné de l'énergie pour la suite de nos examens et la fin de la licence.
Que retenez-vous de cette expérience ?
Comme c'était un projet tutoré, il reste fictif pour l'instant, et nous n'avons pas de suite immédiate prévue. Mais nous sommes heureuses que notre travail ait été reconnu par des professionnel·les qui croient en notre projet et le jugent réalisable. Cela nous a vraiment mis en confiance. Nous étions à un pas de la concrétisation, et cela nous a fait prendre conscience que tout est possible. En quelques mois, nous avons réussi à développer ce projet, ce qui prouve que l'on peut accomplir beaucoup en peu de temps. C'était une expérience très enrichissante, tant sur le plan personnel que professionnel.